« Je suis avec toi, entre dans l’Espérance » par Alexandra Domnec

PRESENTATION

Le projet
Le tableau biblique « Je suis avec toi, entre dans l’Espérance » a été créé à l’occasion

de la Fête de rentrée de la Paroisse catholique de la Vallée de Chevreuse.

=> Voir l’événement sur le site de la Paroisse : https://paroissevalleedechevreuse.fr/fete-de- rentree-de-la-paroisse-dimanche-6-octobre/

Cette fête a lieu le dimanche 6 octobre au Haras de Malvoisine. Elle consiste en un grand rassemblement des paroissiens des 9 clochers de la Vallée.

Concernant le projet, je n’en dis pas plus pour l’instant, car c’est une surprise. La suite sera révélée après l’événement.

Au commencement…

Le message principal de ce tableau : « Je suis avec toi, entre dans l’Espérance ».

Et les consignes de départ :

  • Réaliser une peinture avec un chemin partant du bas et allant vers un halo delumière sur la partie supérieure,
  • avec une dominance de vert de part et d’autre du chemin et quelques oliviers,
  • le ciel occupant autant de place que la terre.
  • Représenter le Christ de dos, en tête du chemin et tenant pourquoi pas unenfant par la main
  • Une foule les suivrait, le long de ce chemin (silhouettes joyeuses de dos).
  • L’observateur serait donc comme emmener par la foule jusqu’au Christ.A l’arrivée…
    Tout en suivant ces consignes, je me demande comment traduire ce message enpeinture :

    « Je suis avec toi, entre dans l’Espérance »

 

1/ « Je suis »

  • « Je suis (être) » : à force de peindre des tableaux bibliques, « Je suis » me fait immédiatement penser au nom de l’Eternel « Je suis » et à celui de Jésus, littéralement : « « Je suis » sauve » *.

« Je suis (suivre) » : me renvoie à l’idée que Jésus suit le Projet de son Père, celui de nous sauver, de nous délivrer de la mort et de tout ce qui nous tue. Qu’il est le chemin pour nous permettre de revenir à lui, à notre Père, à la Vie. Et qu’il nous invite, ici et maintenant, à le suivre sur cette voie.

« 6 Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14, 6)

 

 

 

 

 

Traduction :

Je commence cette aventure « sur les pas du Christ » en prenant les pieds du Christ comme repère.

Je les place exactement au cœur de mon tableau, au centre des deux diagonales (X).

Et je les représente en train de marcher.

Puis à partir de là, je trace une ligne horizontale ( – ), comme un « firmament » (voûte céleste, étendue Genèse 1, 6), juste entre les Cieux et la Terre.

* Le nom de « Jésus » est généralement traduit par « l’Éternel est salut ». Il est composé de 2 mots hébreux :

    • « Yehovah » (= « Je suis celui qui suis »*, « Je suis », YHWH, Éternel… )
    • et « Yasha` » (= sauver/être sauvé, délivrer/être délivré… ). « Jésus » signifielittéralement « « Je suis » sauve » ou « YHWH sauve » ou « l’Éternel sauve »…* « Je suis celui qui suis », « Je suis » (Exode 3, 14) est un des noms que Dieu révèle à Moïse au buisson ardent sur sa montagne à Horeb. Il est traduit dans certaines Bibles par « l’Éternel ». Certains disent Yahvé ou le remplacent par « Adonaï » (= Seigneur). D’autres écrivent son tétragramme « YHWH » pour ne pas le prononcer par respect…

 

C’est depuis cette ligne que Jésus, Lumière du premier jour (Genèse 1, 3), apparaît comme « l’étoile brillante du matin » (Apocalypse 22, 16), comme un flambeau (Apocalypse 21, 23) au milieu des ténèbres (Jean 1, 5).

Ténèbres symbolisées aux 4 coins du tableau ( X ) par la nuit (en haut) et par l’eau sombre (en bas).

« 1 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. 2 Elle était au commencement avec Dieu. 3 Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. 4 En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. 5 La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.

6 Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Jean. 7 Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. 8 Il n’était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière.

9 Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. 10 Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue. 11 Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. 12 Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, 13 lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » (Jean 1,1-13)

Jésus lumière, le lien entre les Cieux et la Terre, l’Alliance entre son Père et nous, « celui qui vient » pour que, enfants prodigues, nous puissions revenir à notre Père, à la Vie et à nous-même (lekh-lekha).

« 1 L’Eternel dit à Abram: « Va vers toi-même (« Lekh Lekha ») ; quitte ton pays, laisse ta famille et la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai » (Genèse 12, 1)

2/ « avec toi »
« avec toi » me renvoie à la question : avec qui ?

Je le vois comme un dialogue, un partage :

Christ avec nous… nous avec lui… et avec toi ?

Traduction :

Christ avec chacun de nous…

que j’illustre en représentant Jésus comme le « bon berger » avec son troupeau, brebis et agneaux, enfants* de tout âge et de toute époque… des « enfants de Dieu » (Jean 1, 12).

« 14 Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, 15 comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. » (Jean 10, 14-15)

* car ce tableau est spécialement destiné à un public d’enfants du catéchisme et de l’aumônerie (de 3 à 17 ans)

… nous avec lui…

que je symbolise, en guise de réponse, par cette petite jeune fille de Bethléem (première chrétienne) qui tient la main de Jésus.

que j’illustre également, par quelques enfants qui tiennent la main de ceux qui accompagnent le mouvement, comme par exemple ici, les animateurs d’aumônerie, les catéchistes.

Façon d’évoquer ceux qui sont à l’œuvre durant l’année paroissiale, qui accueillent, éveillent, prennent soin les uns des autres et créent du lien avec le prochain.

… et avec toi qui regarde ce tableau, peut-être attraperas-tu cette main tendue ? 

3/ « entre »
« entre » me renvoie à la question : où ça ?

J’imagine l’idée d’entrer dans le Corps… de prendre part à la vie de Jésus Christ, à son existence toute entière qu’il nous offre (consacre).

« 14 Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, 15 comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. » (Jean 10, 14-15)

Traduction :

Prendre part à la vie de Jésus Christ, à son existence toute entière, c’est à mon sens, faire alliance* avec lui… être reliés à lui dans l’espace et dans le temps, lui seul chemin, vérité et vie.

« 6 Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14, 6)

* « Alliance » = « beriyth » (pacte, alliance, engagement…) en hébreu avec le sens :
de « Barah » = l’idée de manger, de nourrir… d’être nourri. Dans la Bible, l’alliance est souvent scellée en partageant un repas (ex : Abram et Melchisédek roi de Salem, en Gn 14, 17 – 24). Également, celui de « Bara' » = l’idée de créer, façonner…

sa Vie présente, en prenant la ligne horizontale (espace) comme repère :

  • Christ ressuscité (pierre roulée et tombeau vide), sa présence au milieu de nous
  • son Corps (pain / blé)…
  • sa Vie (sang / vin / fruit de la vigne)

sa Parole, celle de son Père qu’il incarne pleinement

« 23 Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera. Nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. 24 Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. » (Jean 14, 23-24)

 

Comme une respiration, Parole qui annonce (au-dessous de la ligne) et qui s’accomplit fidèlement (au-dessus de la ligne).

Parole que je représente ici sous différentes formes, comme une invitation au voyage : le Christ, les 2 Tables de la Loi (le Décalogue = les 10 Paroles…), les anges (pour l’annonce), la Bible, les papyrus*.

* Papyrus :
Le mot « bible » a pour origine la ville portuaire phénicienne de Gébal (Djebail), dont le nom grec est Byblos. Durant des siècles, c’est de là que le précieux papyrus d’Egypte était exporté vers le nord de la méditerranée, en particulier vers la Grèce. Si bien que les grecs finirent par appeler ces feuilles de papyrus du « byblos ». Or, les premiers écrits des livres constituants l’Ancien et le Nouveau Testaments furent réalisés entre autre sur du papyrus. Après un long processus, le « ta biblia » grec signifiant « les livres » devient le mot féminin singulier latin « Biblia », soit « la Bible ».

son chemin, en prenant la ligne verticale (temps) comme repère : sorte de passerelle, aux couleurs de l’arc-en- ciel, établie depuis le commencement par notre Créateur et avec ceux qui ont ouvert la voie, à l’écoute de sa voix.

Chemin que son Fils finalise avec notre dernière génération, en lui donnant corps, sens et vie… de la vie à la mort, de la mort à la Vie.

Chemin qui sauve (« Jésus »), chemin de gloire pour un ultime rendez-vous avec notre Dieu, « Dieu avec nous » (= »Emmanuel » Esaïe/Isaïe 7, 14 – Matthieu 1, 23), dans sa maison et avec ceux qui sont à l’œuvre.

« 24 Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. » (Jean 17, 24)

 

Cheminement que j’incite à découvrir par différents signes et symboles de la Bible :

  • La Création (Genèse 1 et Genèse 2, 1-3) : les Cieux et la Terre (eau et terre)
  • Adam et Eve et leurs enfants : depuis le jardin d’Eden (l’autre rive) jusqu’au monde de Caïn, la terre de Nod (= « exil… errance, le vagabondage ») à l’est d’Eden (Genèse 4, 16), jusqu’aux ténèbres (4 coins) le monde des affligés et des violents, jusqu’à l’oubli jusqu’à l’abîme (hors de la toile).
  • Noé : le signe de l’alliance entre Dieu et les vivants, un chemin aux couleurs de l’arc en ciel. Le rouge (sang de l’agneau, le vin) ne sont pas perceptibles, car nous passons ici du monde visible à l’invisible.
  • Abraham : le bouc dont les cornes sont prises dans les épines (jujubier sauvage) représentant le sacrifice d’Isaac… placé en face à face avec le tombeau, pour annoncer le sacrifice du fils de Dieu.
  • Moïse : son nom signifiant « tiré des eaux » (Exode 2, 10), son ‘ »arche » (panier), et les 2 Tables de la Loi sur le Mont Sinaï (Exode 31, 18)…
  • David (fronde), le rejeton (racine)… Jésus né de sa postérité selon la chair (Matthieu 1, 1-17)
  • Jean Baptiste (vêtu de poil), dernier Prophète, faisant le lien entre l’Ancien et le Nouveau Testament, entre l’eau (du baptême, bleu et vert) et le désert (« Midbar » = « parole » et « désert » en hébreu, jaune), le témoin du Christ…

 

 

« 15 Comme le peuple était dans l’attente, et que tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ, 16 il leur dit à tous : Moi, je vous baptise d’eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. 17 Il a son van à la main ; il nettoiera son aire, et il amassera le blé dans son grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point. » (Luc 3, 15 – 17)

« 1 En ce temps-là parut Jean Baptiste, prêchant dans le désert de Judée. » (Matthieu 3, 1)

  • Les 2 témoins (2 oliviers de part et d’autre du rivage) que l’on retrouve dans les livres de Zacharie (Zacharie 4) et de l’Apocalypse (Apo. 11, 3-4…)
  • Les 7 anges… que l’on retrouve tout au long du livre de l’Apocalypse.
    « Je suis avec toi, entre dans l’Espérance » par Alexandra Domnec (www.domnec.com) – p. 8 / 11

4/ « dans l’Espérance »

« l’Espérance », qu’est-ce que cela ?

« L’Espérance » signifie semble-t-il « la confiance ». Mais de quelle « confiance », de quelle »Espérance » parle-t-on ? Celle d’un Père pour ses enfants ? La nôtre envers notre Père ?

Traduction :
Et si nous l’imaginions comme un dialogue, un partage, à l’image de deux pieds qui

avancent ?

« Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du mal. » (Matthieu 6, 9-13ss)

« Notre Père, qui es aux cieux… »

« l’Espérance » de ton amour, ta présence, ta Parole, ton Esprit… « l’Espérance » de ta maison, ce que je traduis par une immense lumière (la gloire de Dieu et le flambeau du temple ) et une part d’invisible, car nous n’en percevons que les prémices.

« 22 Je ne vis point de temple dans la ville ; car le Seigneur Dieu tout-puissant est son temple, ainsi que l’agneau. 23 La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son flambeau. 24 Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. 25 Ses portes ne se fermeront point le jour, car là il n’y aura point de nuit. 26 On y apportera la gloire et l’honneur des nations. 27 Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge ; il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’agneau. » (Apocalypse 21, 22-27)

 

« … mais délivre-nous du mal. »

« l’Espérance » de nous accrocher à toi comme à une ancre

… lorsque nous ne sommes plus qu’un « roseau brisé » (Esaïe/Isaïe 42, 3 et Matthieu 12, 20), que les collines chancellent (Esaïe/Isaïe 54, 10), quand ce monde fait mal et tue sans pitié… depuis le fond de l’abîme (« De profundis » Psaume 129/130) nous crions vers toi Seigneur ! « nous espérons en toi, nos âmes espèrent, et nous attendons ta promesse. » (Psaume 129/130, 5)

><> En quoi cela nous concerne-t-il ici et maintenant ?

Quant à cette Fête de rentrée, ce grand rassemblement des 9 clochers,

quelle »Espérance » ?
Le dimanche 6 octobre 2024, faut-il le voir comme la fin d’une année biblique ou le

début d’une année pastorale ?

Je traduis cette question de temps, en représentant symboliquement les « 3 fêtes« * que Dieu prescrit (Ancien Testament) et, à mon sens, qui prennent sens et corps avec Jésus (Nouveau Testament).

 

Pâques (en mars/avril) avec, dans les mains de l’enfant, le bouquet d’orge, d’herbes amères et d’anémones

Pentecôte (en mai/juin) avec le champ de blé et les Tables de la Loi

La Fête (en septembre/octobre) avec la vigne du Seigneur, le rassemblement du troupeau, la joie de se retrouver !

* « 3 fêtes de Dieu » de quoi s’agit-il ? (=> voir le « Triptyque des 3 fêtes de Dieu »)

  • Trois périodes dans l’année correspondant à trois époques de récolte : celles de l’orge (mars/avril), du blé (mai/juin) et du raisin (septembre/octobre). Cette dernière période correspond également pour l’élevage aux grands rassemblements des troupeaux.
  • Trois fêtes correspondant aux trois fêtes de pèlerinage du judaïsme prescrites par Dieu (Exode 23, 14 – 17) : celle de la Pâque (Pessah), des Semaines (Chavouot) et des Cabanes (Soukkot, appelée aussi « La Fête »).« 14 Trois fois par année, tu célébreras des fêtes en mon honneur. 15 Tu observeras la fête des pains sans levain ; pendant sept jours, au temps fixé dans le mois des épis, tu mangeras des pains sans levain, comme je t’en ai donné l’ordre, car c’est dans ce mois que tu es sorti d’Egypte ; et l’on ne se présentera point à vide devant ma face. 16 Tu observeras la fête de la moisson, des prémices de ton travail, de ce que tu auras semé dans les champs; et la fête de la récolte, à la fin de l’année, quand tu recueilleras des champs le fruit de ton travail. 17 Trois fois par année, tous les mâles se présenteront devant le Seigneur, l’Eternel. » (Exode 23, 14-17)
  • Trois fêtes correspondant aux 3 fêtes chrétiennes : Pâques, Pentecôte et « La Fête », les « Noces de l’agneau » (Apocalypse 19), annoncées par les « Noces de Cana » (Jean 2, 1-12) « Heureux ceux qui sont appelés au festin de noces de l’agneau ! » (Apocalypse 19,9 ss)Qui est fêtée au Canada : »Thanksgiving » (14 octobre 2024), « une journée pour rendre grâce au Dieu tout-puissant des récoltes abondantes dont jouit le Canada ».Et donc, ce dimanche 6 octobre 2024, je dirais…
  • « l’Espérance », en cette fin d’année biblique que nous – grand rassemblement des 9 clochers, un peu comme 9 cabanes – te « rendions grâce » (= « Eucharisteo » en grec), Seigneur, pour cette fructueuse année !
  • « l’Espérance », en ce début d’année pastorale que notre joyeuse communauté, et en particulier nos enfants, apprennent à te connaître comme tu nous connais et que nous fassions alliance à ta Vie !