Ouverture du Jubilé de l’espérance avec la messe des peuples

Difficile de distinguer qui était prêtre ou fidèle parmi les pèlerins sous les écharpes et bonnets, tous derrière la bannière Saint-Louis, les uns discutant les autres priants. La joie d’être présent malgré le froid était sensible et tous ont chanté de bon coeur relayant la petite chorale animée par le père Pierre Bouquin.

La marche de 4 km organisée par le père Olivier Rousseau et encadrée par une équipe de la paroisse du Chesnay-Rocquencourt est partie de l’église Sainte-Elisabeth de Hongrie à Versailles. Les étapes correspondaient à des points clés de la lettre pastorale de Mgr Luc Crepy en vue du Jubilé de l’espérance. Une première station devant un collège a permis de prier pour la jeunesse pour que chaque jeune puisse bénéficier du témoignage vivant d’un porteur d’espérance et de foi. La halte suivante devant la maison de retraite des Augustines portait l’intention des personnes malades et âgées, de leurs aidants et soignants. Une étape a ensuite été marquée devant la maison d’arrêt des femmes, pour les prisonniers ; rappelons que les Yvelines comptent quatre lieux de détention dont un centre de rétention pour les mineurs. Enfin, les pèlerins sont venus s’asseoir et se réchauffer à Notre-Dame des Armées, où le père Gauthier Picard-Destelan est intervenu sur la figure du bon pasteur. Une grande croix a ensuite rouvert la procession pour rejoindre la cathédrale en passant par la place d’Armes devant le château de Versailles.

L’ouverture solennelle de la porte de la cathédrale

A son arrivée sur la place de la cathédrale, notre évêque qui avait quitté ses vêtements de ville pour sa chasuble, a aspergé les témoins d’eau bénite puis ouvert la porte de la cathédrale selon le rituel prévu. Puis tous sont passés sous la porte comme l’on passe par Jésus pour rejoindre son Royaume. Le père Gauthier Picard-Destelan a repris pour ceux qui étaient venus directement à la cathédrale, son enseignement sur la figure du bon pasteur en insistant sur la nécessité d’éviter le désespoir et la présomption – le fait de ne s’appuyer que sur nos forces et ressources. Pour cela, il s’agit d’accepter de se laisser guider par Jésus bon pasteur, comme un agneau. Nous avons toute l’année jubilaire pour chercher à développer cette nouvelle relation au Christ.